Vol. 6 - N° 5

Jpic Nouvelles du Blog de Jean Paul ? Vol. 6 - N 5

A LA ÙNE

Guerre au plastique

Accueillis d'antan comme la meilleure aide aux familles, les sacs et les outils domestiques en plastique, sont maintenant honnis et considérés comme  le pire ennemi de la nature et de l'avenir. L'intelligence humaine est cependant capable de créer comme de résoudre de nombreux problèmes. Malheureusement, tout dépend de quel côté se trouvent les intérêts économiques et financiers. La dernière preuve en est la nouvelle machine que les scientifiques se préparent à lancer. C'est la première machine au monde capable de nettoyer la plus grande masse de plastique océanique de la planète. Le système, imaginé à l'origine par un adolescent, sera expédié cet été au Great Pacific Garbage Patch (Le grand vortex de déchets plastiques), entre Hawaï et la Californie. Cette immense flaque contient environ 1,8 trillion de morceaux de plastique. Ce sera la toute première tentative de s'attaquer à cet amas de plastique depuis qu'il a été découvert en 1997. Les experts pensent que la machine devrait être capable d'absorber la moitié de ces détritus - environ 40 000 tonnes - dans les cinq prochaines  années. Au cours des dernières semaines, ils ont été occupés à souder des tubes géants qui vont être posés sur la surface de la mer et former le squelette de la machine, créant ainsi la plus grande barrière flottante jamais construite. Le Great Pacific Garbage Patch (GPGP) couvre 617 763 miles carrés (plus d’un million de km2) - deux fois la taille de la France, et contient au moins 79 000 tonnes de plastique. La plus grande partie est composée de parties d'engins de pêche abandonnés ou perdus, tels que des filets et des cordes, provenant souvent de bateaux de pêche illégaux. Ces débris tuent plus de 100 000 baleines, dauphins et phoques chaque année, selon des études scientifiques. Les oiseaux marins et d'autres formes de vie marine sont de plus en plus retrouvés morts avec des estomacs remplis de petits morceaux de plastique. Les créatures mangent le plastique flottant dans la mer en pensant que c'est de la nourriture et meurent ensuite de faim parce qu'elles ne se nourrissent pas correctement. D'autres sont pris au piège et meurent étranglés ou étouffés par ces engins fantômes. Pour en savoir plus, lire ici et voir ici   

LA BONNE NOUVELLE

Le Soudan du Sud arrête la transmission du ver de Guinée

Enfin une bonne nouvelle. Le Soudan du Sud a récemment réussi à arrêter complètement la transmission du ver de Guinée, un parasite dévastateur qui affecte les gens de différentes façons. Avec l'arrêt de sa transmission, l'éradication totale du ver de Guinée est en vue.
De plus, il semble possible que, dans quelques années, le parasite soit entièrement éradiqué partout dans le monde. Au cours des dernières années, il y a eu au Soudan du Sud une augmentation des efforts pour débarrasser le pays du ver de Guinée, dirigée par le gouvernement et soutenue par le Carter Center. Le Carter Center est une organisation à but non lucratif fondée par l'ancien président américain Jimmy Carter. Le Carter Center a récemment annoncé que dans le Soudan du Sud depuis 15 mois il n'y a eu aucun cas de ver de Guinée signalé. Le ver de Guinée, scientifiquement connu sous le nom de Dracunculiasis medinensis, est un parasite qui se transmet par l'eau. Boire de l'eau contaminée est la principale manière par laquelle les gens s'infectent de ce parasite. Les sources d'eau peuvent contenir des copépodes, ou « puces d'eau », infestés de larves du ver de Guinée. Ces copépodes sont trop petits pour être vus à l'œil nu. Après l'ingestion, le parasite croît dans le corps pendant une période de 10 à 14 mois. C'est pourquoi il est significatif qu'aucun cas de ver n'ait été signalé au Soudan du Sud au cours des 15 derniers mois. Les gens deviennent d'habitude symptomatiques environ un an après l'infection. Bien que l'infection de ce ver ne soit pas généralement fatale, elle peut avoir des effets horribles. Lorsque le ver émerge du corps, des cloques géantes et douloureuses éclatent quelque part sur la personne, généralement sur un pied ou le bas de la jambe. Le parasite fait ressentir sur la peau de la personne infectée une sensation de brûlure incroyablement douloureuse, qui pousse la victime à chercher de l'eau pour soulager sa douleur. Quand le ver dans le pied sent l'eau, il sort de la chair et libère ses larves dans l'eau, ce qui va recommencer le processus. Le ver de Guinée peut être assez long, entre 60-100 centimètres et prendre beaucoup de temps (jusqu'à plusieurs semaines ou mois) pour être complètement retiré du corps. Continue à lire

LA MAUVAISE NOUVELLE

Une vidéo qui suggère des pensées et demande des actions

Cette vidéo affirme sans ambages que le budget militaire fédéral des États-Unis va dans les poches des lobbyistes et des entreprises, et non des soldats. La meilleure façon de bénir les troupes est de demander au ministère de la Défense de leur payer leur dû. Au lieu de verser mille milliards de dollars dans les armes nucléaires, versons ces milliards de dollars en faveur de nos collectivités. La vidéo a  été vue 300 000 fois jusqu'à présent. Chaque année, les États-Unis consacrent la moitié de leur budget au département de la défense. La vérité est que l'argent de ces dépenses, une fois libre des impôts, dont nous parlons, est pour le ministère de la Défense. C'est plus de la moitié de tout le budget réel. Eh bien, il s'agit  environ de 700 milliards de dollars, si on inclut à la fois le budget principal du Pentagone, le budget de guerre et des ogives nucléaires, qui est administré par le département de l'énergie. L'armée nord-américaine absorbe 37% de toutes les dépenses militaires du monde entier, même si les États-Unis ne comptent que moins de 5% de la population mondiale. Nous dépensons trois fois plus pour notre armée que la Chine, neuf fois plus que la Russie et 48 fois plus que l'Iran. Une chose intéressante à propos du budget du Pentagone, que la plupart des gens ne savent  pas, est que 300 milliards de dollars par an vont à des sociétés comme Lockheed Martin et General Dynamics et d'autres entrepreneurs de services privés. Il y a cette idée fausse que tout est versé pour les troupes. Au contraire, il s'agit de beaucoup de producteurs d'armes, d'entreprises militaires privées, de gens qui accomplissent des tâches bureaucratiques. Voir la vidéo ici Voir la vidéo ici  

CELEBRER !

15 mai 2018 : Familles et sociétés inclusives

La Journée internationale des familles est célébrée le 15 mai de chaque année. Malgré le fait que les familles du monde entier se sont considérablement transformées au cours des dernières décennies en raison des tendances mondiales et des changements démographiques, les Nations Unies reconnaissent toujours la famille comme l'unité de base de la société. La lutte concerne la structure familiale. L'administration de l'ONU veut que tous les pays reconnaissent la même valeur à une famille fondée sur la relation entre une femme et un homme et celles qui reposent sur la relation entre deux hommes ou deux femmes. Et cela, parfois, contre la culture et la volonté du pays. La Journée internationale de la famille, en tout cas, offre l'occasion de promouvoir la sensibilisation aux questions relatives aux familles et d'accroître la connaissance des processus sociaux, économiques et démographiques qui les affectent. Elle peut inspirer une série d'événements de sensibilisation, y compris des journées nationales de la famille. Dans de nombreux pays, cette journée est l'occasion de mettre en évidence différents domaines d'intérêt et d'importance pour les familles. Les activités comprennent des ateliers et des conférences, des émissions de radio et de télévision, des articles de journaux et des programmes culturels. La célébration de cette année devrait explorer le rôle des familles et des politiques familiales dans la promotion de l'objectif de développement durable n. 16  ( ?) en termes de promotion de sociétés pacifiques et inclusives pour un développement durable. La Journée peut également être l'occasion de discuter de l'importance des connaissances et des compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable par l'éducation aux modes de vie durables, aux droits humains, à l'égalité des sexes, à la promotion d'une culture de paix et de non-violence et l'appréciation de la diversité culturelle et de la contribution de la culture au développement durable » (ODD 4, cible 4.7). Voir la page web de l'ONU

PASSER A L'ACTION

Une plaie ouverte au cœur de l'Amazonie

De courageux peuples indigènes d'Amazonie sont en pleine bataille contre l'ouverture, au cœur de leurs terres sacrées, d'une mine d'or toxique par un géant canadien de l'extraction minière ! L'un de ces peuples pourrait s'éteindre complètement si cette catastrophe survenait. Aujourd'hui, des groupes de résistance locaux demandent de l’aide ! La compagnie minière est à deux doigts d'obtenir tous les permis requis, mais les autochtones ont réussi à retarder son projet devant les tribunaux. Des pertes grandissantes mettent les investisseurs sous pression. C’est le moment d’agir. Les experts disent que le premier investisseur de la mine, l'entreprise Agnico Eagle Mines, tient à sa réputation internationale de champion du développement durable. Si un million de personnes l'interpelle sur son implication dans le projet, et si cette pétition est remise à ses actionnaires lors de leur assemblée annuelle, la donne change et ce projet insensé peut couler. Signe donc cette pétition. « Aux investisseurs du projet Volta Grande de Belo Sun en Amazonie, et à leurs actionnaires : Votre engagement au développement durable est vide de sens si vous investissez dans des projets tels que la mine Volta Grande de Belo Sun, au cœur de l'Amazonie brésilienne. En tant que citoyens du monde entier, nous vous appelons à user de votre influence pour retirer tous vos investissements de cette aventure désastreuse, qui pourrait infliger des dommages irréversibles à l'environnement et aux communautés indigènes locales. Il n'est pas trop tard pour prendre la bonne décision ». Ici pour signer la pétition

MIEUX CONNAITRE L'ONU

Le Conseil de sécurité de l'ONU

Avec les conflits et les tensions entre pays qui se succèdent jour après jour, quelques fois d'une manière sournoise, souvent d'une manière éclatante, les fonctions qui  sont de la compétence du Conseil de sécurité de l'ONU reviennent au premier plan.

Le Conseil de sécurité est l’un des six organes principaux créés par la Charte de l'ONU. Ce Conseil a tenu sa première séance le 17 janvier 1946 à Church House, dans le quartier de Westminster à Londres. Depuis, il s’est  installé au Siège de l’ONU à New York. Il a également tenu des séances à Addis-Abeba (Éthiopie) en 1972 et dans la ville de Panama (Panama) et à Genève (Suisse) en 1990. Chaque membre du Conseil doit avoir en tout temps un représentant au Siège de l’ONU afin que le Conseil puisse se réunir chaque fois que le besoin s’en fait sentir.

Le Conseil compte 15 membres disposant chacun d’une voix, dont cinq membres permanents :  ChineÉtats-Unis d'AmériqueFédération de RussieFrance et Royaume-Uni, et 10 membres élus par l'Assemblée générale pour un mandat de deux ans. Plus de 60 États Membres de l'ONU n’ont jamais été membres du Conseil de sécurité. Tout État Membre de l'ONU qui n’est pas membre du Conseil de sécurité peut être convié à participer, sans droit de vote, à la discussion de toute question soumise au Conseil lorsque celui-ci estime que les intérêts de ce Membre sont particulièrement affectés. Tout État, qu’il soit Membre de l'ONU ou non, s’il est partie à un différend examiné par le Conseil de sécurité, peut être convié à participer, sans droit de vote, aux discussions relatives à ce différend ; le Conseil détermine les conditions qu’il estime justes  pour permettre la participation d’un État qui n’est pas membre de l’ONU.

La Charte assigne quatre buts au Conseil de sécurité : maintenir la paix et la sécurité internationales ; développer entre les nations des relations amicales ; réaliser la coopération internationale en résolvant les problèmes internationaux et en encourageant le respect des droits de l’homme ; être un centre où s’harmonisent les efforts des nations vers ces fins communes. Tous les États Membres de l’ONU sont tenus d’appliquer les décisions du Conseil de sécurité. Alors que l’autorité des autres organes de l’ONU se limite à faire des recommandations aux États Membres, le Conseil de sécurité est seul habilité à prendre des décisions qui obligent les États. Lire ici tout l'article  

TEMPS POUR SOURIRE

Où même un dur travail semble facile

Bienvenue en Afrique où même un dur travail semble facile. Dans le cadre d'un partage sur le développement, les femmes indigènes avaient refusé d'aider à creuser le chenal qui amènerait le tuyau d'eau jusqu'au village. "Pourquoi? - s'était exclamé le représentant de l'ONG -. Nous vous offrons tous les frais, nous demandons simplement votre collaboration dans cette tâche assez facile pour montrer  que vous appréciez l'offre et que vous voulez l'eau au village ! " Une jeune femme s'était levée alors et  a dit : " C'est justement ça que nous ne voulons pas ! " Quand ce jeune homme étranger chercha à comprendre, on lui dit : Le temps pour aller chercher de l'eau à 4 km du village est le seul moment que les femmes ont pour elles-mêmes : elles peuvent parler, commérer, critiquer, rire, partager confidences, joies, problèmes, angoisses loin des oreilles et des yeux de leurs maris et de leurs enfants. Ce que le tuyau d'eau va leur enlever est beaucoup plus que ce qu'il peut leur offrir. En regardant cette vidéo, on peut se demander si les machines modernes qu'emploie l'agriculture tout en donnant plus de revenus ne privent pas les ouvriers de ce que le travail communautaire leur donne : la joie d'être à la tâche ensemble. Cliquer ici pour voir la vidéo

A VOIR - A SAVOIR

Nous sommes tous des étrangers résidents

La soi-disant urgence migratoire fait fondre les démocraties européennes, qui nient leurs valeurs fondamentales, à savoir, la doctrine des droits de l'homme et le principe d'égalité, dans le but déclaré de protéger ses citoyens, riches tout bien considéré, d'une prétendue menace - physique, économique, valeurs - venant de l'extérieur.

L'immigrant potentiel est le nouveau barbare et il est systématiquement privé de sa dignité en tant que personne. L'épouvantail de la sécurité est attisé par l'exaspération d'une méfiance instinctive et irrationnelle avec le projet d'instaurer le « gouvernement de la peur » : c'est le nouveau moteur de l'action politique, un misérable substitut des courants culturels et idéologiques d'autrefois. C'est un projet ruineux et contradictoire, si l'on pense qu'une Europe sans les immigrés présents et futurs ferait face à un inexorable effondrement démographique, et donc économique, aussi bien que culturel. C'est une pensée, celle qu'on vient d'expliquer, exclue du raisonnement politique actuel : elle est généralement qualifiée d'idéologique, de bonhomme ou peut-être de naïve ; la thèse actuelle est que nous faisons face à une invasion conjoncturelle, que nous devons « maîtriser » les flux et que l'objectif doit être la limitation des nouveaux arrivés et le renforcement des frontières, quel qu'en soit le coût (On s’invente aussi  des courts-circuits acrobatiques, arguant que le blocus de la migration protégerait précisément les démocraties, qui autrement finiraient par s'effondrer à cause de la rancœur et la haine raciales). Lire ici tout l'article

RESSOURCES

Le mythe de l’huile de palme 100% durable

L’huile de palme est l’huile végétale la plus produite au monde (62 millions de tonnes en 2016). Elle est devenue omniprésente dans les produits de consommation : produits alimentaires transformés, cosmétiques, détergents, et plus récemment pour la production d’agro carburants (biodiesel). Plusieurs atouts rendent l’huile de palme particulièrement attractive pour l’industrie : son faible coût, son rendement à l’hectare et ses propriétés physico-chimiques (sa consistance et ses propriétés de conservation) qui rendent facile son utilisation dans les processus industriels. Les projections prévoient d’ailleurs que la production mondiale devrait encore doubler (voire tripler) d’ici à 2050 si les tendances de (sur)consommation persistent. L’extension des monocultures de palmiers à huile s’accompagne pourtant de nombreux dégâts sociaux et environnementaux : déforestation et changement climatique, destruction de la biodiversité, accaparement des terres, conditions de travail inhumaines, entre autres. Pour répondre à ces critiques, l’industrie de l’huile de palme a développé des initiatives visant à promouvoir une huile de palme désormais « durable ». Mais ces initiatives sont-elles réellement efficaces pour faire face aux problèmes de l’huile de palme ? Justice et Paix, aux cotés d’une coalition d’ONG, a analysé le sujet et rédigé un rapport qui analyse les conséquences de l’extension des cultures de palmiers à huile qui répond à l’augmentation de la demande mondiale, examine les initiatives visant à promouvoir une huile de palme « durable » et s’intéresse en particulier à deux initiatives volontaires du secteur privé : la Table ronde pour une huile de palme durable (RSPO) et l’Alliance belge pour une huile de palme durable (BASP). Voir Le mythe de l’huile de palme 100% durable  et la brochure. Ici la version complète du dossier : Le mythe de l’huile de palme 100% durable. Les limites des initiatives volontaires : le cas de la RSPO et de l’Alliance belge pour une huile de palme durable.

TEMOIGNAGE

La cosmovision indigène plaidoirie pour la nature

Les visions de la nature qu'ont les peuples indigènes sont incompatibles avec la logique extractiviste basée sur la démesure et une recherche du profit illimité qui mène à la prédation des ressources naturelles avec la conséquence de menacer le futur de l'humanité elle-même.

Il y a une véritable opposition philosophique entre la vision occidentale et les cosmovisions de peuple indigènes. Ces cosmovisions sont souvent basées sur l'idée que les être humains vivent en perpétuelle interrelation avec les entités qui composent la nature, qui ont une vie propre qui doit être respectée au même titre que celle des êtres humains. La nature n'est pas seulement composée d'arbres, de lacs, de montagnes et d'océans. Elle est formée par une multitude d'êtres vivants avec lesquels nous ne pouvons pas perdre le contact car ils sont nécessaires au maintient de l'équilibre tant local que planétaire. Ainsi par exemple Sabino Atanacio Gualinga Cuji, représentant Yachak de la communauté kichwa de Sarayaku (Ecuador) soutient qu'en défendant la nature on défend aussi le futur de l'humanité. « Nous sommes responsables de ce que la nature nous procure. Pour vivre en harmonie avec elle, nous devons l’utiliser rationnellement et vivre dans un environnement sain, en bonne santé physique et mentale. Tout ce qui existe dans l’humanité a une raison d’exister, les ressources naturelles ne sont pas une exception, le pétrole n’est pas une exception. Pour beaucoup d’individus, ce que je dis pourrait sonner poétique et irréel, pourtant, ce que je dis est réel comme la vie même. La nature a une vie propre, les fleuves, les lacs, les montagnes, les arbres et tout ce qui existe dans la nature ont une vie propre. Leur porter atteinte signifie occasionner imprudemment un déséquilibre irréversible. Les désastres naturels restent pour beaucoup inexplicables, nous les entendons comme la protestation de la Mère Nature voulant se faire entendre ». Continue à lire  

Office P.O. Box 138 - Montclair NJ 07042 0138 US

Partagez vos suggestions, opinions, doutes et idées en écrivant à pezzijp@jpic-jp.org

Vous pouvez vous abonner aussi en écrivant à webmaster@jpic-jp.org

Consulter www.combonimissionaries.org - www.comboni.org

Copyright © www.jpic-jp.org