Justice, Paix, Intégrité<br /> de la Création
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Le courage d’oser, c’est savoir espérer

Butembo 12.09.2025 Jpic-jp.org Traduit par: Jpic-jp.org

« Ce n’est pas parce que les choses sont difficiles que nous n’osons pas les faire, c’est parce que nous n’osons pas les faire qu’elles deviennent difficiles », disait le sage Sénèque. Une indication de chemin pour qui, aujourd’hui, cherche la paix et la justice écologique, car, disait Harald Kostal, « Celui qui veut quelque chose cherche des chemins. Celui qui ne veut pas quelque chose cherche des excuses ».

 

La vie a quatre sens : aimer, souffrir, lutter et vaincre. Celui qui aime souffre, celui qui souffre lutte, celui qui lutte vainc. Si tu aimes beaucoup, même si tu luttes beaucoup, tu souffres peu et tu gagnes toujours. Et pour qu’il y ait quelque chose qui n’a jamais existé auparavant, il faut être disposé à faire quelque chose qui n’a jamais été fait.

Robert Anthony a dit : « Tu peux avoir ce que tu veux simplement si tu es prêt à te libérer de la conviction que tu ne peux pas l’avoir ». Pour cela, Bernard Baruch s’était donné comme projet de vie : « Je ne peux pas transformer un désert en un jour. Mais je peux commencer par une oasis ». Et Henri-Frédéric Amiel : « Vivre, ce n’est pas concevoir ce qu’il faut faire, c’est le faire ». « Hésiter est très bien, si ensuite tu fais ce que tu dois faire » (Bertolt Brecht).

Et ce que nous devons faire, pour le dire avec Robert Baden-Powell, c’est « Essayer de laisser ce monde un peu meilleur que nous ne l’avons trouvé ».

Pour réussir dans cet engagement, il existe une recette, selon Phil Bosmans : « Prends l’évident, ajoute une tasse d’intelligence, une généreuse pincée d’imagination, une bonne rasade de courage et d’audace, mélange bien et porte à ébullition. » Cela peut sembler une moquerie, cette recette, mais elle a son bon sens. Parce que « Dans vingt ans, vous serez plus déçus par les choses que vous n’avez pas faites que par celles que vous avez faites. Alors larguez les amarres, éloignez-vous du port sûr, laissez vos voiles attraper les vents. Explorez, rêvez, découvrez ! » (H. Jackson Brown Jr.). « Visez la lune. Même si vous la manquez, vous finirez parmi les étoiles » (Les Brown).

Il est vrai qu’avec toutes les guerres qui sévissent, les problèmes qui s’accumulent – on les appelle la poly crise –, les doutes et les soupçons qui naissent comme des champignons, il y a de quoi se décourager, mais « Dans la vie, il y a des risques que nous ne pouvons pas nous permettre de courir et des risques que nous ne pouvons pas nous permettre de ne pas courir » (Peter F. Drucker). Et il est vrai aussi que « Ce sont les amateurs qui cherchent l’inspiration. Tous les autres retroussent leurs manches et se mettent au travail » (Chuck Close), car « Personne n’a jamais commis une erreur plus grande que celui qui n’a rien fait sous prétexte qu’il pouvait faire trop peu » (Edmund Burke). Si tu ne vises rien, tu n’atteindras jamais rien.

« Le monde est entre les mains de ceux qui ont le courage de rêver et de courir le risque de vivre leurs rêves. Chacun avec son talent », enseignait Paulo Coelho, et il ajoutait : « Une seule chose rend impossible un rêve : la peur de l’échec ». Alors, « Ne rêve pas ta vie. Vis tes rêves » (Robert Baden-Powell), « Crois en la force de tes rêves et ils deviendront réalité » (Sergio Bambarén).

En fin de compte, nous pouvons tous faire quelque chose pour laisser ce monde meilleur que nous ne l’avons reçu, à condition de nous engager à faire notre part : « Ce que tu as à faire, fais-le maintenant. L’avenir n’est promis à personne » (Wayne W. Dyer), et « Si tu penses être trop petit pour faire la différence, essaie de dormir avec un moustique » (Dalaï Lama). « Rien ne naît de rien », affirmait Lucrèce.

« Il y a deux choses qui ne reviennent jamais : une flèche lancée et une occasion perdue » (Jim Rohn), et alors faisons ce que nous pouvons, avec ce que nous avons, là où nous sommes, car « Nous ne pouvons pas tout ce que nous voulons, mais nous devons vouloir tout ce que nous pouvons » (Michel Riquet). « Les actions sont beaucoup plus puissantes que les mots » (Dale Carnegie).

En somme, si nous ne nous engageons pas dans le monde d’aujourd’hui, où trop de gens fuient la responsabilité du bien commun, fuient une coexistence fondée sur la justice et le respect, c’est parce qu’ils ont peur de l’avenir, alors que « Ce n’est qu’une question de temps. L’avenir est déjà là. Pas dans les prochaines années, mais dans les cinq prochaines minutes » (Rob Rodin), tandis que tout ce dont nous, les autres, la société, avons besoin « se trouve de l’autre côté de la peur » (Jack Canfield). Pour l’obtenir, notre désir doit être plus grand que notre peur.

« La seule chose dont nous devons avoir peur, c’est de la peur elle-même. » « Souviens-toi d’oser toujours » (Gabriele D’Annunzio) et souviens-toi que « Croire que l’on peut, c’est déjà être à mi-chemin » (Theodore Roosevelt). Mais rappelle-toi aussi l’enseignement d’Antoine de Saint-Exupéry : « Si tu veux construire un bateau, ne rassemble pas des hommes pour couper du bois, répartir les tâches et donner des ordres, mais enseigne-leur la nostalgie de la mer vaste et infinie. »

 

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