Justice, Paix, Intégrité<br /> de la Création
Justice, Paix, Intégrité<br /> de la Création
Justice, Paix, Intégrité<br /> de la Création
Justice, Paix, Intégrité<br /> de la Création
Justice, Paix, Intégrité<br /> de la Création

Une arme qui tue 1,5 million de personnes sans tirer un seul coup

Ipsnews 20.11.2020 Thalif Deen Traduit par: Jpic-jp.org

Les grandes puissances militaires du monde exercent leur domination en grande partie en raison de leurs énormes arsenaux d'armes, notamment des avions de combat sophistiqués, des drones, des missiles balistiques, des navires de guerre, des chars, de l'artillerie lourde et des armes nucléaires de destruction massive (ADM).

La montée soudaine de la pandémie de covid-19, en particulier aux États-Unis et en Europe, a ressuscité la question cyclique qui appelle une réponse : la puissance de feu écrasante et les ADM deviendraient-elles obsolètes si les armes biologiques, actuellement interdites, par une convention spéciale des Nations Unies, devaient être utilisées dans les guerres d’un avenir proche ?

On a une Convention sur les armes biologiques en vigueur depuis 1975, qui était le premier traité multilatéral de désarmement et qui interdit la mise au point, la production et le stockage de toute une catégorie d'armes de destruction massive.

Selon l'Université américaine John Hopkins, qui surveille les cas de pandémie dans le monde, au mois de novembre, 57 076 577 millions de personnes étaient infectées dans le monde et 1 363 533 millions de personnes sont mortes de la maladie du coronavirus. Sur ce total, les États-Unis ont accumulé 1 725 093 cas et 252 599 décès (plus de 320 000 à présent), après avoir atteint le record des personnes infectées et tuées en une seule journée de la troisième semaine de novembre, et les statistiques doivent être actualisées jour après jour.

Le New York Times a cité des experts anonymes qui ont prédit que les États-Unis souffriront bientôt plus de 2 000 décès par jour et que 100 000 à 200 000 nord-américains supplémentaires pourraient mourir dans les mois à venir. Un spécialiste a assuré qu'en mars prochain, les décès cumulés dans ce pays seraient de 471 000, s'il n'y avait pas de vaccin efficace.

La pandémie a également déstabilisé l’économie mondiale, et la pauvreté et la faim dans le monde ont atteint de nouveaux sommets. Et tout cela, sans un seul coup de feu, dans une guerre ratée de huit mois contre un virus largement répandu.

Natalie J. Goldring, chercheuse et professeure auxiliaire au programme d'études sur la sécurité de la Edmund A. Walsh School of Foreign Service, Georgetown University, affirme que le monde est confronté à de multiples crises, susceptibles de dévaster nos sociétés, notamment celui du changement climatique et de la guerre nucléaire.

Elle a rappelé, toutefois, que le secrétaire général des Nations Unies (ONU), António Guterres, a mis en garde contre une autre crise possible, à savoir que les terroristes pourraient utiliser des armes biologiques pour produire des résultats désastreux. Les risques d'attaques bioterroristes qui propagent des germes mortels, selon Guterres, seraient une catastrophe pire que la dévastation économique et sociale causée par la pandémie. Et il a donné comme exemple celui d'une maladie « délibérément manipulée pour être plus virulente, ou libérée intentionnellement à plusieurs endroits à la fois ». Pour cela, « une attention sérieuse devrait également être consacrée à la prévention de l'utilisation délibérée de maladies comme armes », a-t-il déclaré lors d'une réunion numérique du Conseil de sécurité de l'ONU.

Goldring, parmi ses autres activités, représente l'Acronym Institute for Disarmament Diplomacy au sein de l'ONU, en matière d'armes conventionnelles et de commerce des armes. Elle pense que « Si un groupe terroriste pouvait mener à bien les tâches complexes de création et d'utilisation d'armes biologiques, la diffusion délibérée d'une arme biologique pourrait être encore plus meurtrière que le COVID ».

De l'avis de l'expert, Guterres a mis un élément important sur la table, à savoir que « nous devons immédiatement nous concentrer sur la prévention du développement de ce type d’armes » et «Nous devons également augmenter considérablement la capacité de nos communautés à répondre aux maladies infectieuses ».

Les pays menacent souvent d'utiliser leurs forces pour imposer leur politique étrangère. L'utilisation d'armes biologiques pourrait-elle rendre ces forces conventionnelles et nucléaires obsolètes ?, se demanda Goldring. Sa réponse est que « les armes nucléaires sont déjà dépassées et contre-productives. En continuant à développer et à déployer ces armes, les États augmentent le risque de vol nucléaire et incitent d'autres pays à développer des armes nucléaires en réponse ».

Si les groupes terroristes acquièrent les connaissances nécessaires pour utiliser des armes biologiques, les attentats-suicides et les fusils AK-47 pourraient également devenir obsolètes.

« Je ne pense pas que les armes biologiques deviendront la vague du futur », pense au contraire Filippa Lentzos, chercheuse principale associée du programme d’armement et de désarmement à l’Institut international d’études sur la paix de Stockholm (Sipri). « Beaucoup pourraient se détourner des bombes, des armes à feu et autres armes explosives », en fait nous sommes déjà dans des guerres hybrides avec une plus grande dépendance de la cybernétique, de la désinformation, etc. mais cela se produit de manière inégale dans le monde. Il faut s'attendre à ce qu'il y ait des différences dans l'acceptation de ces armes « entre les acteurs étatiques et non étatiques. La façon dont je perçois les futures armes biologiques possibles est une forme d’armement de niche extrême, qui n’est potentiellement ‘adéquate’ que dans des circonstances très limitées », conclut Lentzos.

Cependant, « ce ne sont pas les groupes terroristes qui sont le problème ici », déclare Francis Boyle, professeur de droit international à la faculté de droit de l'Université de l'Illinois, aux États-Unis. Le problème « ce sont les gouvernements terroristes comme les États-Unis, la Chine, la Russie, le Royaume-Uni, Israël et d’autres, qui possèdent les installations de guerre biologique et les armes biologiques les plus avancées au monde qui menacent l’existence même de toute l’humanité. Comme le Covid-19 le fait maintenant », a-t-il déclaré.

Voir l’article origine Un arma que puede matar 1,5 millones de personas sin un solo disparo Et aussi Les armes du Nouvel Ordre Mondial : Les armes biologiques du Pentagone… une menace pour toute l’humanité  

Laisser un commentaire

Les commentaires de nos lecteurs (1)

martin herrera 02.02.2021 Tal vez, detiene mucho el uso de estas armas biológicas, el que no existan tantos refugios o sistemas de protección, para los causante, porque saben, que pueden salir lastimados a sí mismos. Esperemos que ese sea uno de los motivos importantes de no uso y que siga así...