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Le cauchemar de la « guerre des étoiles » entre les États-Unis et la Russie. Appel prophétique

In Terris 22.02.2024 Giacomo Galeazzi Traduit par: Jpic-jp.org

États-Unis-Russie : le spectre de l'apocalypse nucléaire réapparaît plus de six décennies après la crise des missiles de Cuba. Alors que le concile Vatican II s'ouvrait à Saint-Pierre, Jean XXIII faisait l’objet de pressions du président catholique John Kennedy. Le souverain pontife éleva alors une prière pour le « bien suprême de la paix ». Cette prière s'accompagnait d'un appel aux gouvernants. Jean XXIII dit de manière prophétique : « La main sur la conscience, qu'ils entendent le cri angoissé qui, de tous les points de la terre, des enfants innocents aux personnes âgées, des individus aux communautés, s'élève vers le ciel. La paix ! La paix ! » L'athée Khrouchtchev écouta et remercia le pape. Aujourd'hui, le monde est replongé dans le pire des dangers : la catastrophe nucléaire.

La Chine et l'Inde doivent faire pression sur Vladimir Poutine contre le déploiement éventuel d'une nouvelle arme nucléaire basée dans l'espace qui détruirait même les satellites de Pékin et de New Delhi, laissant un monde « déconnecté ». Bien que les agences de renseignement américaines soient divisées sur l'imminence de la menace, le secrétaire d'État américain Antony Blinken a évoqué la possibilité d'une telle initiative avec ses homologues chinois et indien. Et les a exhortés à agir.

Appel des États-Unis

Le message, délivré en marge de la conférence de Munich sur la sécurité, était clair. Le New York Times l'a rapporté. Toute explosion nucléaire dans l'espace détruirait non seulement les satellites américains, mais aussi ceux de Pékin et de New Delhi, et les systèmes de communication mondiaux s'effondreraient.

Tout serait mis hors d’usage, des services d'urgence aux téléphones portables, en passant par les générateurs et les pompes à essence. Les débris de l'explosion se disperseraient dans l'orbite terrestre basse. Ils rendraient à tous la navigation dans l’espace difficile, voire impossible : des satellites Starlink, utilisés pour les communications internet, aux satellites espions.

Puisque le président russe Vladimir Poutine a clairement exprimé son mépris pour les États-Unis, a déclaré M. Blinken, c'est maintenant aux dirigeants de la Chine et de l'Inde qu'il revient d'agir. En d'autres termes, c'est au président Xi Jinping et au premier ministre Narendra Modi qu'il incombe de le dissuader de ce qui pourrait devenir un désastre. Dans une note, le département d'État a déclaré que, lors de ses rencontres, M. Blinken avait « souligné que la poursuite de cette capacité devait être un sujet de préoccupation ». Et qu'il « continuerait à soulever cette question lors d'autres réunions à la Conférence de Munich sur la sécurité ».

Danger nucléaire

Dans sa reconstitution, le New York Times relate ce qui s'est passé il y a deux ans. C'est-à-dire lorsque Moscou a procédé à une série de lancements secrets de satellites militaires à l'époque de l'invasion de l'Ukraine au début de 2022. Les responsables du renseignement américain ont commencé à chercher à savoir ce que faisaient exactement les Russes. Par la suite, les agences de renseignement ont découvert que Moscou travaillait sur un nouveau type d'arme spatiale. Un engin qui pourrait menacer les milliers de satellites qui permettent au monde de rester connecté. Ces dernières semaines, une nouvelle alerte a été diffusée par les 007 américains. Un nouveau lancement pourrait être en préparation. Et la question est de savoir si la Russie a l'intention de l'utiliser pour mettre une véritable arme nucléaire en orbite dans l'espace, en violation d'un traité vieux d'un demi-siècle. Les agences de renseignement sont divisées sur la probabilité que Poutine aille aussi loin. Mais les renseignements sur ce scénario constituent une préoccupation urgente pour l'administration Biden.

Le scénario

Même si la Russie mettait une arme nucléaire en orbite, les dirigeants américains s'accordent à dire qu'elle n'explosera pas. Mais elle serait cachée comme une bombe à retardement en orbite basse. Pour rappel, Poutine, s'il est trop pressé par des sanctions ou une opposition militaire à ses ambitions en Ukraine ou ailleurs, pourrait détruire des économies, sans pour autant viser les êtres humains sur terre.

Le président français Emmanuel Macron s'est également exprimé sur la menace russe, aux côtés de son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, après la signature d'un traité bilatéral de sécurité. Et il a abordé la question du risque d'arme nucléaire dans l'espace que la Russie serait en train de préparer. Le locataire de l'Elysée a déclaré que la Russie devait « donner des explications dans les plus brefs délais ».

Même avertissement au Kremlin de la part de l'OTAN. « Nous ne pouvons jamais considérer la paix comme acquise, même si nous ne voyons pas de menaces militaires imminentes pour l'Alliance », a déclaré le secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg. L'OTAN, a-t-il ajouté, « continue de veiller à ce qu'il n'y ait aucune possibilité d'erreur d'appréciation à Moscou quant à notre volonté de protéger tous les alliés ». En ce qui concerne la menace nucléaire russe contre les systèmes satellitaires américains, M. Stoltenberg a expliqué que « dans le cadre de l'OTAN, nous échangeons constamment des renseignements entre alliés ». Et bien sûr, nous surveillons toutes les menaces potentielles provenant de toutes les directions".

Voir, L’incubo delle “guerre stellari” Usa-Russia. Appello profetico

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