Cette multinationale étasunienne, aidée par le gouvernement américain pour ses liens politiques, est toujours prête « à jouer à l’assassin », « sème la haine » et fait « pousser les suicides ». Elle est « les OGM » et « les pesticides », « la reine des brevets de la mort » et « boit le sang des hommes », car le « contrôle des semences est le contrôle de la nourriture ». En peu de temps, tout le monde dépendra de ces graines : une stratégie « plus puissante que les armes, plus puissante que les bombes ». Et pour cela, un conseil : « Sachez bien que tous ces OGM, que je brevette, ne sont en fait qu’une corde au cou des paysans, une corde que je tiens comme un lacet, une corde au cou de l’humanité ». Pour en savoir plus de cette menace qui pèse sur le monde, lire ce qui suit et clique sur les links.

Il est temps de dire que le roi est nu. Savez-vous où place son argent la Fondation Bill et Melinda Gates ? Aga Watch’s - un projet de la Community Alliance for Global Justice basée à Seattle (USA) - vous le dit : dans les stocks de Monsanto, où la Fondation a investi 23.1 millions de $ en 500.000 actions.

Si jamais vous croyez que Monsanto est l’ami des fermiers et que ses OGM sont bio-fortifiés pour sauver le monde de la faim, détrompez-vous: « Monsanto a une histoire faite d’un flagrant mépris pour les intérêts et le bien être des petits cultivateurs dans le monde entier... ce qui jette un doute sérieux sur le lourd financement de la Gates Fondation pour le développement agricole en Afrique ». Entrez plutôt dans le nombre toujours croissant des gens qui s’informent auprès des scientifiques sur les GMO et éprouvent la nausée face au pouvoir grandissant du monopole de la philanthropie capitaliste et lisez cet article. 

Saviez-vous, par exemple, que l'Égypte a mené toute une bataille juridique pour régler l’affaire des OGM avec Monsanto ? En 2008, l'Égypte avait signé un accord avec Monsanto pour importer, cultiver et vendre du maïs génétiquement modifié de la société. Le premier envoi de 70 tonnes était arrivé en Égypte en décembre 2010 et avait été semé sans restriction. Le deuxième, de 40 tonnes, était arrivé en janvier 2012, mais avait été saisi par le Ministère de l'Agriculture parce qu’il n'avait pas été correctement approuvé.

D’autre part, cinq millions de fermiers brésiliens sont embourbés dans un procès avec le géant de biotechnologie Monsanto qu’ils poursuivent en justice pour 6.2 milliards d’euros. Ils accusent la société d’avoir perçu des droits sur leurs récoltes qu’elle considérait injustement comme siens : Monsanto exige des profits exorbitants sur les redevances provenant des récoltes de graines semées à nouveau.

En même temps, des organisations progressistes de petits cultivateurs au Mexique ont remporté une victoire sur la prétention de Monsanto de monopoliser les graines et les brevets alimentaires. Quand la société, grâce au Comité de l’Agriculture et du Bétail, a introduit un projet de loi visant modifier la Loi Fédérale sur les Variétés des Plantes, les organisations de fermiers à travers tout le pays ont sonné l’alarme : ils se sont unis pour faire pression sur les législateurs et ont signé un accord avec le comité législatif pour effacer le projet de loi de l’agenda politique.

Même aux États-Unis, un procès historique en suspens à la cour fédérale américaine cherche à infirmer les brevets de Monsanto sur des graines génétiquement modifiées et à interdire à la société de poursuivre en justice les fermiers qui emploient leurs récoltes pour de nouvelles semailles. Comme l'Histoire de la Justice l’a enregistré en 1817, « pour être brevetable, une invention ne doit pas être nuisible au bien être, à la bonne politique, ou aux saines morales de la société ». La Fondation Publique des Brevets a intenté le procès pour le compte de 270.000 personnes et de 60 entreprises biologiques et du développement durable, et des associations commerciales, y compris des milliers de fermiers biologiques enregistrés, arguant l’invalidité de n’importe quel brevet qui empoisonne les gens et l’environnement, et n’est pas utile à la société.

Pour se défendre de cette nouvelle colonisation, les gens du village Kathulumbi au Kenya ont créé une banque de semences pour garder la biodiversité et l’accès aux variétés de graines non modifiées. Les pousses des produits de base traditionnels tels que le manioc et le millet ont en grande partie été remplacées par des variétés génétiquement modifiées de graines de maïs magiques. En préservant les variétés de graines traditionnelles, les villageois de Kathulumbi veulent rendre les semences à un prix accessible, durables et plus nutritifs que les produits génétiquement modifiés.
La célèbre journaliste et cinéaste française Marie-Monique Robin est l’auteur de « Le Monde selon Monsanto : Pollution, Corruption et Contrôle de nos sources de nourriture ». Elle a produit aussi un film du même titre. « Ce que Marie-Monique Robin documente le plus efficacement sont les effets pervers – l’échec moral, social, technologique, économique et commercial – des organisations financière de la société occidentale, d’une façon particulière pour ce qui concerne la science et les produits de la science et, en fin de compte, pour ce qui concerne la conservation des biens publiques et de la vie humaine sur la planète ». (Leslie Thatcher).